Un plan national pour mobiliser les logements vacants
Lancé le 10 février par Julien Denormandie, ministre de la ville et du logement, ce plan s’inscrit dans la continuité des initiatives prises pour renforcer l’accès au logement. Avec 350 000 logements vacants dans le parc privé, la lutte contre la vacance est un levier majeur. L’État associe à son action de nombreux partenaires, dont l’Anah.
Identifier
La vacance est un phénomène complexe recouvrant des réalités multiples. L’État lance la construction d’une cartographie interactive pour repérer, suivre et comprendre cette vacance. Un outil indispensable aux collectivités, qui leur permettra d’identifier les leviers de remobilisation des logements vacants les plus pertinents. Des territoires sélectionnés bénéficieront d’un appui renforcé, pour un déploiement accéléré du plan.
Inciter
Les divers outils de remise en location restent méconnus, des propriétaires comme des acteurs en contact avec eux. Le plan met en place une communication élargie et simplifiée autour des dispositifs existants. Elle prend appui sur la plateforme facilhabitat.gouv.fr de l’Anah, qui accompagne les propriétaires à toutes les étapes de leur projet. Une campagne de courriers est également engagée pour écrire aux propriétaires de logements vacants.
Réquisitionner
Lorsque les démarches d’incitation échouent, le plan prévoit la mise en place par les préfets de la réquisition des logements et locaux vacants. Une solution de dernier recours qui permettra, en territoires tendus, de mettre sur le marché de nouvelles possibilités d’hébergement ou d’intermédiation locative.
Mobiliser largement
Si le plan cible prioritairement les logements vacants du parc privé, il vise aussi à favoriser la mobilisation d’autres formes de vacance. L’État développe un dispositif d’identification et d’acquisition des locaux d’activité inoccupés, avec la foncière d’Action Logement et les collectivités. Les bailleurs et les réservataires seront également mobilisés pour envisager des solutions d’occupation des logements sociaux vacants.