Une présence sur l'ensemble du territoire

    L’action de l’Agence est déployée à l’échelle territoriale dans chaque département via le préfet et ses services (DREAL et DDT) ou par les collectivités territoriales elles-mêmes, dans le cadre des délégations des aides à la pierre. Son réseau France Rénov’ partout en France permet d’accompagner les particuliers.

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    Les délégations locales

    L’Anah est le partenaire privilégié des collectivités territoriales dans la mise en place de leur programme local de l’habitat. Au niveau régional, les préfets, délégués de l’Anah, assurent la programmation des aides de l’Agence ainsi que les politiques d’intervention sur le parc privé, avec le soutien opérationnel des Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal). L’Anah est présente dans chaque département au sein des Directions départementales des territoires (DDT). Celles-ci gèrent l’attribution des aides et instruisent les dossiers de demandes d’aides. 

    Carte des délégataires de compétences

    Accéder aux coordonnées des DDT et des collectivités délégataires

    Trouver votre contact local

    Les délégataires de compétences

    Dans le cadre de la délégation des aides à la pierre, une collectivité territoriale (département, Établissement public de coopération intercommunale ou métropole) peut choisir d’être délégataire de compétences. Dans ce cas, la collectivité est responsable de l’attribution des aides de l’Anah sur son territoire et doit veiller à respecter les objectifs globaux fixés par l’Agence. Elle s’appuie également sur un réseau élargi : les délégations locales sur les territoires sous l’autorité des préfets des départements.

    Qu’est-ce que la délégation des aides à la pierre ?

    La loi du 13 août 2004, relative aux libertés et responsabilités locales, permet à l’État de déléguer aux Établissements publics de coopération intercommunale (communautés urbaines, communautés d'agglomération, syndicats d’agglomération nouvelle, communautés de communes compétentes en matière d'habitat) et aux départements, la gestion des aides à la pierre, à savoir les aides financières pour la production, la réhabilitation et la démolition de logements locatifs sociaux ainsi que pour la rénovation des logements privés (qui relève des aides de l’Anah).

    Les Espaces Conseil France Rénov’

    Depuis 2022, l’Anah met en œuvre France Rénov’, le service public de la rénovation de l’habitat privé. Pour assurer cette mission d’information, de conseil et d’accompagnement aux ménages, le réseau France Rénov’ repose sur :

    • plus de 550 Espaces Conseil France Rénov’ qui accueillent du public. Ils sont répartis sur le territoire métropolitain et en Outre-mer, en lien avec les collectivités territoriales.  
    • près de 2 250 Conseillers France Rénov’ qui assurent l’information et le conseil des particuliers ayant des projets de rénovation, qu’ils soient propriétaires, locataires ou syndicats de copropriétaires. Les informations et les conseils délivrés sont gratuits et personnalisés. Ils visent à aider les ménages à élaborer un projet de rénovation, à mobiliser les aides financières publiques ou privées ainsi qu’à les orienter vers des professionnels compétents tout au long du projet de rénovation. 

    L’Anah est une agence qui apporte des solutions sur-mesure aux territoires pour répondre à l’ensemble des problématiques de l’amélioration de l’habitat. Ses résultats démontrent, année après année, la très forte dynamique de rénovation, en réponse aux attentes des Français. 

    Valérie Mancret-Taylor, directrice générale de l'Anah


    Conseiller France Rénov’ : un métier de contact et de passion

    Transcription

    Matthieu Dupire (Conseiller France Rénov’) : « Moi, c’est Matthieu Dupire, conseiller France Rénov’ au sein de l’Adil du Nord et du Pas-de-Calais.  On est là pour apporter des réponses aux particuliers qui souhaitent faire de la rénovation énergétique ou améliorer leur logement, et aussi pour répondre aux questions sur tout ce qui est aides financières. Je reçois les personnes et ensuite, après, en fonction de leur revenu fiscal de référence, on va les diriger vers les bons dispositifs adaptés par rapport à la rénovation qui est envisagée.

    Malek (Retraité) : « Je suis venu pour une amie afin d’avoir des renseignements concernant les aides qu’elle pourrait obtenir au niveau de ses fenêtres et de ses portes, compte tenu des pertes énergétiques qu’elle a chez elle. »

    Matthieu Dupire (S’adressant à Malek) : « Du coup vous me dites qu’elle a froid. Il y a peut-être autre chose. Il y a peut-être un défaut d’isolation. Pour les aides, pour les travaux envisagés, il y a deux possibilités. Au vu des revenus de madame, il y a les aides de l’Anah. » (S’adressant à la caméra) : « Pour les bouquets de travaux, donc pour les revenus modestes et très modestes, on va plus les diriger vers l’Anah. Quand on est au-dessus des plafonds, on va plus les diriger vers MaPrimeRénov’.

    Malek : Il y a une prise en charge qui est quand même assez importante. Elle n’est pas négligeable du tout. Il faut en profiter. C’était vraiment les réponses que j’attendais. J’ai posé les questions, j’ai eu les réponses.

    Matthieu Dupire : On reçoit bien en présentiel, ce qui est plus adapté, quand il y a une étude de devis ou pour pouvoir échanger plus facilement avec les personnes sur les problématiques du logement. On fait également des rendez-vous par téléphone. Alors ici sur le terrain, oui, on a les opérateurs Anah pour les personnes modestes ou très modestes. Donc, là, on les renvoie vers eux.

    Lucie Deheeger (Accompagnatrice AMELIO) : « Moi c’est Lucie Deheeger, je suis chargée d’opérations dans la réhabilitation de l’habitat et notamment de rénovation énergétique. On est mandatés par l’Anah et par la métropole pour accompagner les propriétaires dans leurs projets de travaux. Je vais en visite à domicile, souvent une fois par jour, donc premier contact où je vais faire le relevé pour faire l’étude énergétique. On a les dossiers de l’Anah (Anah sérénité). Là ça va vraiment être un projet global de rénovation où il est nécessaire d’atteindre un gain énergétique pour avoir les subventions.

    (Propriétaire bénéficiaire des aides de l’Anah) : « J’ai acheté cette maison qui était inhabitée depuis plusieurs années, qui était dans un mauvais état.

    Lucie Deheeger (S’adressant à Vanessa) : « Oui, et l’isolation des combles, je me souviens. C’était l’hiver et il fallait se dépêcher pour les enfants, il faisait très très froid et l’été c’était l’inverse, il faisait beaucoup trop chaud, donc c’était urgent.

    Vanessa Mukasibomana (À Lucie) : « Ah oui, c’était urgent pour les enfants. »

    Lucie Deheeger : « On a vérifié son avis d’impôt, elle était en catégorie très modeste, donc avec deux enfants. Mais il n’y a pas que ça qui rentre en jeu pour le montant des aides. Il y a aussi l’ampleur des travaux, le gain énergétique qui est fait. C’est pour ça qu’on a essayé de déterminer un programme qui était dans son intérêt, avec un programme global qui permettait d’atteindre une certaine étiquette énergétique et donc d’avoir plus de subventions. En tout, on était à 30 000 € de travaux et en subventions, donc il y a eu environ 16 000 € de l’Anah et en tout on était à 27 000 € de subventions, ce qui faisait un reste à charge pour Vanessa de 3 000 €. »

    Vanessa Mukasibomana : « Ah oui, je suis très très contente et très reconnaissante parce que sans les aides je n’aurais jamais fait ces travaux. »

    Lucie Deheeger : « C’est important d’être présent tout au long du projet, du parcours. Ça permet d’avoir un seul interlocuteur tout au long du projet et chaque étape est différente. Voilà, il y a d’abord élaborer un projet, un projet de travaux avec un certain programme, ensuite, il y a les devis, ensuite il y a le suivi de chantier, donc c’est vraiment des étapes différentes. Donc ça rassure les personnes et il y a un lien de confiance qui se crée. L’idée c’est d’avoir le reste à charge le moins important possible pour les propriétaires et que le projet aboutisse.